L’Ethiopie lance son premier satellite en orbite

C’est ce 20 décembre depuis le centre de recherche d’Entoto à Addis-Abeba que certains dirigeants Ethiopiens et chinois ont pu visualiser le lancement du tout premier satellite du pays nommé ETRSS-1.

Le lancement s’est effectué avec succès depuis une station spatiale chinoise, et depuis cette date, l’Ethiopie est devenu l’un des rares pays Africains à posséder un satellite. Cette année 2019 a été marqué par un nombre record de satellite envoyé en Orbite par les Africains. En effet, il s’agit du 11ème cette année et du 41ème satellite Africain lancé en Orbite dépuis la nuit des temps. L’Ethiopie qui est l’un pays Africain assez intégré en matière technologique était pour sa notoriété très en retard dans la “conquête de l’espace” par rapport à ses homologues Africains déjà présent comme le Rwanda, Maroc, Egypte, Angola, Ghana et bien d’autres.

Coût du lancement, 8 millions de dollar Américain financé à plus de 60% par la Chine qui se veut être le principal allié Africain pour tous leurs projets spatiaux. Ce nouveau bijou issu d’une collaboration Chino-Ethiopienne, devrait permettre de collecter et envoyer des informations sur les ressources minières, agricoles, forestières et permettre comprendre les phénomènes d’inondations et autres catastrophes qui sévissent au pays.

L’Ethiopie ne compte pas s’arrêter d’au si bon chemin, car un autre satélite serait en cours de construction toujours par les Chinois et ceci pour assurer la communication dans le pays car comme la pluspart des pays Africains, la communication téléphonique Ethiopienne dépend encore des satellites étrangers.

Le seul problème actuellement sur tous les projets spatiaux Africains, est qu’aucun des 41 satellites en orbite ne s’est lancé depuis l’espace Africain. Pourquoi avoir toujours recours aux stations spatiales étrangères alors que l’Afrique regroupe tous les corps de métiers et ressources nécessaires pour avoir sa propre station spatiale opérationnelle pour des lancements dans l’espace ? Nous espérons une coopération encore plus productive de la part de nos dirigeants Africains pour penser à une solution pouvant nous rendre autonome dans nos futurs projets spatiaux.