Depuis peu de temps les questions d’injustice raciale qui troublent les habitants des USA, avec Black Lives Matter Mvt ne laissent aucune personne physique ni morale indifférente, c’est dans cette vision que Google se lance aussi dans la danse. En effet, le géant de l’Internet va œuvrer pour une identification des commerces tenus par des Africains-Américains au travers de la géolocalisation. Il donne simplement l’opportunité aux commerces faits par les noirs de s’identifier tels quels, et ceci grâce à un badge accompagnant les fiches des lieux de vente répertoriés.
A cet effet, dans la page de résultats des moteurs de recherche ou même sur Google Maps lors de la localisation, cette icône en forme de cœur de couleur noire qui sera le labelle des magasins « africains-américains » apparaitra.
En réalité, cette technique de Google se veut à la fois comme un outil de solidarité communautaire, plutôt bon enfant, et comme un « étiquetage ethnique » potentiellement source de blâme de demain, s’il faut le dire ainsi car il fait une certaine discrimination dans le monde virtuelle. Est-ce vraiment la volonté de ces noirs des USA de se savoir étiquetés ? Cette technique de Google est-elle une réponse efficiente au problème noir des USA ? Nous ne le pensons pas vraiment. Il semble loin d’être un outil de solidarité et de brassage national comme la justice voudrait.
Quoiqu’il en soit il faut noter que Google « surfe en effet sur la vague du mouvement Black Lives Matter » comme le pensent certains. Car, récemment, avec la mort de George Floyd, victime de violences policières à Minneapolis, une recrudescence de militantisme antiraciste a été enregistrée et le géant de l’Internet dit avoir le constat d’une augmentation des requêtes dont l’objet était de localiser les établissements dirigés par des Africains-Américains.
« Rien d’étonnant : les appels au boycott d’enseignes considérées comme propriété des Blancs se sont multipliés ces dernières années. » souligne l’opinion publique.
Un boycott qui conduit, à l’inverse, à soutenir financièrement les commerçants de la communauté noire peut-on se le dire. Mais n’est-ce pas toujours là une forme de discrimination ? La discrimination positive semble-t-il mais jusqu’à quand va-t-elle tenir ? Quelles sont ses failles tant pour le peuple américain que pour le géant de l’Internet Google ?
Plusieurs personnes ont déjà réagi face à cette stratégie de Google à vouloir répondre à l’injustice sociale aux USA et nous pouvons noter qu’en ce qui concerne « l’étiquetage ethnique », ceux qui partagent le même avis que Google et qui soutiennent la solution proposée par Google affirment qu’elle existe déjà mais de façon informelle. « Si la revendication identitaire peut paraître discutable, l’appel à « consommer noir » est, lui, pacifique. » Soutiennent-ils.
Toutefois, il reviendra aux « africains-américains » eux-mêmes de décider de cet affichage de cœur noir : cela ne serait point obligatoire, car cette stratégie Google ne veut point être rapproché d’associations historiques écœurantes entre lieux de vente et identité ethnique, comme ce fut le cas à l’époque de l’apartheid sud-africain. La solution de Google ne s’impose à personne : elle est volontaire.
En somme, comme la discrimination positive envisageable, nous pensons que cette solution de Google pour lutter contre l’injustice raciale aux USA est une sorte de moyen qui au lieu de réconcilier le peuple et l’unir, contribue plutôt à un découpage en tranches de la société américaine