‘’2Africa’’ c’est le nom donné au plus grand projet de fabrication du câble sous-marin africain le plus long du monde ,37.000 KM de câble, qui aura pour but d’améliorer considérablement le débit internet du continent.
le câble ”… facilitera le déploiement de la 4G, de la 5G et de l’accès haut débit fixe pour des centaines de millions de personnes…” K. Salvadori
Pour y arriver, 8 entreprises vont devoir faire preuve d’ingéniosité pour mener à bien ce projet. Pour la circonstance, on a fait appel au géant de la téléphonie égyptienne ; Telecom Egypt, Alcatel Submarine Networks (ASN), Facebook, China Mobile International, MTN GlobalConnect, STC (Saudi telecom Company) et Orange. Regroupés au sein d’un consortium de 8 ils ont tous la lourde tâche de donner vie à ce projet. Pour la construction du câble sous marin, c’est la société française Alcatel Submarine Networks qui détient la lourde charge.
Pour avoir une idée de l’ampleur de la tâche, ce câble de 37.000 kilomètres de long devra partir de l’Europe occidentale et terminé sa course en Asie de l’Ouest, en passant par 16 pays d’Afrique.
Autrement dit, le câble traversera la Méditerranée, la mer Rouge et le golfe d’Aden. Mais aussi il continuera sa route vers la côte africaine de l’océan Indien puis gagnera le cap de Bonne-Espérance, avant de remonter le long de l’océan Atlantique pour finir sa traversée en Grande-Bretagne. En gros, ‘‘2Africa’‘ va ceinturer l’Afrique.
Pour assurer la fiabilité du tel câble, le géant français ,Alcatel, prévoit de l’isoler profondément sous le sol marin, plus loin que tous les autres câbles installés sous les océans jusqu‘à présent. Aussi, il s’agit d‘éviter les zones frappées par les perturbations sous-marines dans le but ‘‘d’offrir le plus haut niveau de disponibilité possible’‘.
LA VISION DU PROJET
Les visées sont on ne peut plus hautes ; apporter un flux ‘‘supérieur à la capacité combinée totale de tous les câbles sous-marins desservant l’Afrique à l’heure actuelle’‘. En plus du continent africain, l’Asie sera aussi desservi par ‘‘2Africa’.Dans un communiqué, le consortium fait savoir que le projet, une fois réalisé, ‘‘apportera à de nombreuses régions d’Afrique la connectivité Internet et la fiabilité dont elles ont tant besoin, estiment les associés dans un communiqué. Il répondra à la demande de capacité toujours plus importante au Moyen-Orient et facilitera le déploiement de la 4G, de la 5G et de l’accès haut débit fixe pour des centaines de millions de personnes’‘.
Créée par Alcatel Submarine Networks, Selon les experts, ‘‘2Africa’‘ sera doté de la technologie SDM1. Celle-ci optimisera au maximum le débit de connexion internet, déployant jusqu‘à 32 fibres optiques, alors que les précédentes n’en totalisent que 16.
LES RAISONS DU PROJET
Au-delà de l’amélioration de la capacité de communication des populations en Afrique, l’internet joue surtout un rôle de catalyseur du développement socio-économique; et c’est conscient de cet impact que le projet a pu naitre . Aussi , le rapport ‘‘2018 Global Digital’‘ publié par We Are Social et Hootsuite, fait état d’un enregistrement, sur le continent africain, en 2017 de la plus forte progression d’utilisateurs d’Internet, avec 435 millions (d’internautes) enregistrés sur une population africaine estimée à 1 milliard 270 millions d’individus ; soit une progression annuelle de 20%.ce qui équivaut à 73 millions de nouveaux internautes sur le continent.
La forte progression du nombre d’utilisateurs d’internet en Afrique est dut à la nouvelle image que celle ci a renvoyé aux fabriquant de téléphone: celui d’un grand marché très bénéfique; ainsi la vente et l’accès aux téléphones au débit à moindre couts c’est rapidement developper. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes : le taux de pénétration était de 82% pour 1,040 milliard de connexions mobiles en Afrique en 2017, une progression annuelle de 4% pour 45 millions de nouveaux utilisateurs de smartphone.
A QUAND LE PROJET ?
Le projet 2Africa est censé commencer en début 2023 et prendre fin en 2024, pour une période d’un An exactement . Mais néanmoins, le projet continu de se construire sur le papier.
”… 2Africa est le dernier exemple de notre modèle de partenariat innovant, dans lequel chacun profite du développement d’une infrastructure à grande échelle et d’une expertise technologique partagée.” najam Ahmad ingénieur Facebook.
étudiante en économie et très fan de TIC