L’on se pose très souvent cette question lorsqu’on veut être convaincu du bien fondé de sécuriser son ordinateur avec un antivirus premium d’autant plus que se sont les seuls à assurer une protection totale de nos données. Eh bien! Ces données dérobées par les hackers ont pour destination le « dark web » où ils sont revendus.


Il s’agit de la face cachée d’ Internet où les données volées sont vendues, même les données personnelles. L’équipe de recherche de PrivacyAffairs a réalisé une enquête sur le dark web dans le but d’évaluer la difficulté d’accès à ces informations ainsi que leur coût. Les différents tarifs des services proposés sont présentés par la suite.

La vente des données hackées est un business lucratif


Les données nécessaires à l’usurpation d’identité s’obtiennent via le dark web. Il suffit de débourser 70$ et vous obtenez un permis de conduire américain, 550$ et vous entrez en possession d’une carte d’identité européenne, 1500 $ environ et vous avez un passeport provenant de l’Europe, du Canada, ou des USA. Les réseaux sociaux sont également proposés sur le dark web. Pour obtenir un compte Instagram ou Twitter piraté, il faut prévoir 50 $, 75 $ et 155 $ pour avoir respectivement un compte Facebook et un compte Gmail piratés.


En outre, l’on trouve aussi sur le réseau internet clandestin, les logiciels malveillants ou malwares utilisés pour voler des informations personnelles. Les coûts de ces infections sont fonction de leur virulence, de leur capacité à infecter un système et à dérober le maximum de données souhaitées. A partir de 70 $ vous pouvez obtenir un malware capable de réaliser mille infections dans le monde. Pour mille infections de haute qualité à réaliser en Europe, il faut débourser 2300 $.


Notre but n’est pas de faire la publicité du dark web et d’encourager l’auditoire à s’y rendre afin d’entrer en possession des comptes, ou d’encourager la cybercriminalité pour des raisons de business. Nous voulons plutôt encourager les internautes à cultiver les réflexes de protection de données (mesures barrières contre la cybercriminalité : protégez vous même vos données) lorsqu’ils se trouvent sur la toile pour n’importe quelle raison.

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